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Pièce Sombre :

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Salle des Archives :

Les films...
Qu'ils nous permettent de nous évader, qu'ils nous fassent rêver, rire, pleurer ou qu'ils nous irritent au plus haut point, ils sont l'émotion à l'état pur...
Alors Moa, je veux en parler, partager et avoir ton avis, Ô Hôte Curieux !

Quant à la lecture, plaisir solitaire, je découvre peu à peu que chacun recherche quelque chose de différent en ouvrant un livre... Quoi ? Telle est la question...
Je ferai ici un compte-rendu absolument pas objectif des livres qui se sont soumis à ma pupille...

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18 mai 2010

Odeur de la Fée Verte

Parfum d’absinthe, de Achim von Borries
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Avec Daniel Brühl, August Diehl, Anna Maria Mühe…
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1er Décembre 2004
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A quoi ça rime, la vie ?
Peut-on être réellement Heureux ?
« A quoi sert l'amour, s'il n'est qu'en pensée ? »
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Des questions, en vrac, qu'on s'est certainement déjà tous posées.
Des questions qui ne peuvent pas avoir de réponses réconfortantes.
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Parfum d'absinthe, ( notons que c’est le titre qui m'a attirée ! Mais ceci est une longue histoire... ) c'est un film tiré de faits réels ayant marqués l’Allemagne des années 30. Il nous relate les aventures surréalistes de jeunes gens en quête du bonheur, de l'Amour véritable, et peut-être plus encore. Ces jeunes, en pertes de repères, se plongent dans l'alcool et le sexe, et se retrouvent être de vraies "loques humaines", comme dirais un grand homme.
Ayant compris que le bonheur ne dure pas, ils décident de signer un pacte, et de se suicider une fois ce bonheur atteint, pour ne pas souffrir davantage...
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« Il parait qu'un homme ne peut être heureux qu'une fois dans sa vie... Une fois...
Après, il passe le reste de sa vie à payer ce bonheur. Nous devons nous en aller à ce moment précis, où tout est parfait, au moment ultime ! »
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Une vision pessimiste de l’existence humaine, mais une philosophie d’un malheur neuf, d’un mal-être touchant ceux qui en apparence n’ont pas le droit de se plaindre de leur condition des plus confortables. Mais le malaise frappe là où ne l’attend pas…
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Parfum d’Absinthe raconte un vertige donc, une violente irrégularité contemporaine, mais une défaillante humaine étrangement liée à la recherche de l'amour.
Ces jeunes, reflet même du désespoir, ne croyant plus en rien, aiment leur vie tout en la détestant ! C'est fort, c'est grand. Peut-être rêvaient-ils d'une vie meilleure, mais ils avaient certainement peur de voir autre chose. Une seule idée les obsèdent : le meurtre. Mais le meurtre non pas pour le meurtre, mais comme délivrance ; comme recherche d'Absolu.
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Je pense qu'ils voulaient vivre, tout simplement. Sans penser à autre chose. Le truc, c'est que peu de personnes y arrivent pleinement, quand on y réfléchit...
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« Cher univers, que personne ne nous pleure. Si l'on doit se souvenir de nous, qu'on le fasse dans la joie, car nous avons fait ce que nous devions faire : nous avons vécu. »
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Bouleversant.

3 commentaires:

Le Royaume d'Ashenah a dit…

quels goûts cinématographiques ma trés chère homonymie!!! encore un film intéressant, pas trés original il est vrai, tant le thème de l'autodestruction en apparence nihiliste est souvent abordé, mais les acteurs sont plaisant, l'histoire bien ficelée.

Anonyme a dit…

les filles me plaisent bien, je vais suivre ton avis positif et chercher une salle où le visionner.

Laure Radot a dit…

je l'ai vu dans une salle qui sentait le moisi, un cinéma de quartier, et j'avais adoré! les personnages sont super!