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Pièce Sombre :

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Salle des Archives :

Les films...
Qu'ils nous permettent de nous évader, qu'ils nous fassent rêver, rire, pleurer ou qu'ils nous irritent au plus haut point, ils sont l'émotion à l'état pur...
Alors Moa, je veux en parler, partager et avoir ton avis, Ô Hôte Curieux !

Quant à la lecture, plaisir solitaire, je découvre peu à peu que chacun recherche quelque chose de différent en ouvrant un livre... Quoi ? Telle est la question...
Je ferai ici un compte-rendu absolument pas objectif des livres qui se sont soumis à ma pupille...

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30 août 2010

Little Miss Sunshine

Little Miss Sunshine
de  Jonathan Dayton & Valerie Faris
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avec Greg Kinnear, Toni Collette, Steve Carell...
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6 septembre 2006
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*****
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Ce charmant petit film sans prétention met en scène une famille... banale (?) se lançant tête baissée dans un van tout jaune et tout pourri en quête d'un concours de beauté... Mais raconter cela comme ceci est prendre la barrique par le fond.
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Le film, il nous faut le présenter par ses personnages qui sont l'essence-même, l'arc en ciel, le panel de scintillance qui compose la bobine.
Il y a tout d'abord le père, obsédé par la gagne, et tentant désespérément de vendre son programme du winner en neuf point ; vient ensuite le grand père, vétérant des si attractives années 70, vivant par conséquent dans son monde, et qu'on vienne pas l'y rechercher ! ; nous trouvons l'oncle, professionnel suicidaire et gay de Proust, l'écrivain le plus nul au monde mais néanmoins celui qui a tout comprit et qui a tout réussi sans même y prétendre ; et puis le fils, qui a fait voeu de silence en attendant de rejoindre les Forces de l'Air ; sans oublier la fille, la Little Miss Sunshine, qui ne vit que pour gagner à un concours de beauté ; et puis il y a la mère, qui se démène comme elle peut pour maintenir la famille au rang de famille.
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Tout commence un beau jour où la miss Olive va participer à THE concours, celui qui devrait lancer sa carrière dans le milieu... S'en suit une course folle où chacun va se retrouver face à son être, ses rêves, ses actes... Sans jamais ô Grand Jamais tomber dans le ton moralisateur et un scénario tout lisse et bien édulcoré, ça rend un film complètement fou, où on oscille entre le rire et les larmes, pour finir en apothéose sur une explosion démentielle qu'on n'en attendait pas moins !
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Au final, Little Miss Sunshine est le reflet de la vie, sans héros, où les gens plus ou moins "normaux" qui composent ton quotidien deviennent peu à peu des gens extra-ordinaires, de par leur capacité à être eux...
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Moa, j'ai adoré !

7 commentaires:

MoNKey oF HelL a dit…

j'ai apprécié la prestation de la petiote, Abigail Breslin, qui apparaît de plus en plus souvent dans mon monde cinéphilique, elle est prévue pour zombieland 2.

PetitChap a dit…

Oh Elbereth !! Bon, ce commentaire n'a rien à voir avec ton article, mais je suis tombée sur cette vidéo. J'ai failli faire pipi dans ma culotte tellement j'ai ri... et je me suis dit que tu allais en être fan toi aussi, à moins que tu ne la connaisses déjà :

http://www.dailymotion.com/video/xeoen2_max-boublil-depuis-que-tu-n-es-plus_fun

La bise

PetitChap a dit…

Mince, mais tu as disparu...?! Où es-tu ?! Houuu houuuuuu !!! Y'a quelqu'un ??!! Tavernière !!!

Le Moa a dit…

J'arrive j'arrive ! J'avais quelques petites mais néanmoins importantes choses à régler...
Au vu de la vidéo, je n'ai qu'une chose à dire : un pamplemousse-mousse, vraiment ?^^

Anonyme a dit…

j'ai a-do-rée!!! ça fait du bien, un film sans catastrophe nucléaire ni héros invincible pour nous sauver!

Hilde a dit…

j'ai un problème avec greg kinnear je crois... j'ai trop envie de l'avoir pour papa...

PLexX a dit…

excellent petit film, rien à jeter!