Neverland, de Marc Forster
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avec Johnny Depp, Kate Winslet, Dustin Hoffman...
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23 février 2005
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Ce n'est pas parce que c'est Johnny Johnny Jôôôôhnnyyyyy qui tient la vedette, ni même parce que c'est Monsieur Depp qui incarne le personnage principal, mais en vrai, j'ai beaucoup aimé ce film !
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Autant il a été relativement boudé par la Critique, autant je crois qu'il fait partie des films que je me lasserais jamais de voir.
Il relate l'histoire de Sir James Matthew Barrie, homme de théâtre en relative panne d'inspiration. Ses pièces font un bide, pourtant, il est l'homme que toute société victorienne attend. Et il est bien connu que si on commence à être la risée du public, on marche en terrain miné... Jusqu'au jour où James-Johnny rencontre au parc Sylvia Llewelyn Davies et ses fils, avec lesquels il va se lier d'amitié. Si Monsieur L. Davies est mort, Sylvia ne refusera pas l'aide et l'amitié proposées par James... Mais James est marié... Tu penses bien, Ô Hôte Assidu, que dans la société de l'époque, il est quelque peu de mauvais goût de passer tout son temps avec une veuve et ses fils ! Grand Dieu, surtout ses fils ! Mais James n'en a cure, il ne pense pas à mal, et ces enfants-là, heurtés si jeunes par la Grande Faucheuse, vont devenir les enfants imaginaires...
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Tout en poésie, tout en finesse, on passe du monde réel au monde imaginaire, celui fabriqué par ce grand enfant au contact de ces gamins super bien élevés.
C'est magique, tout simplement.
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Même ce gamin qu'en général je ne supporte pas beaucoup, celui de Charlie et la Chocolaterie, oui, encore lui ! en arrive à être touchant. On s'arrête juste avant de tomber dans le mélodrame larmoyant, et ça m'empêche pas d'être à deux doigts de larmichoner comme une baleine devant autant de justesse.
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Chacun le sait, la réalité est cruelle ; voilà pourquoi le Pays Imaginaire, de Nulle Part, ou Neverland, refuge sucré et coloré, doux, joyeux et magique ne peut qu'avoir un impact saisissant... frappant...
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C'est bô...
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Tiens, faudra que je le relise, Peter Pan !
4 commentaires:
j'allais laisser un post constructif, mais tu as mentionnée l'immentionnable; charlie et la chocolaterie. Je saute donc cet article qui m'a blessé au coeur.
Tout d'abord, Bienvenue à Toa, Monsieur Monkey ! Qu'est-ce que vous sert ? Jus de houblon ? Lait de framboise ? Gin vodka touillé à la cuillère et non au shaker ?
Ensuite, je te trouve fort injuste envers moa avec un tel commentaire qui ne manque pas, lui aussi, de me briser le cœur... Déjà, Charlie et la Chocolaterie n'était pas si mauvais, et puisque tu me cherches, il sera le prochain article^^ ; ensuite, ce film ne fut mentionné que pour parler d'un acteur, non pour une comparaison impossible.
Ta pertinence peut donc s'épanouir ici, sans problème.
Et puis Charlie n'était pas si mauvais, enfin !
ton cocktail maison d'articles savoureux me conviendra bien.
Pour ce qui est de ce bon vieux Johnny, je n'ai rien à dire, acteur aux choix souvent surprenants, pas toujours à mon goût, mais respect éternel pour le personnage.
Pour ce qui est de C... et son usine employant des enfants, je ne peux que déplorer ta blessure liée à ma critique, mais celle que tu infliges à tes lecteurs en mentionnant cette chose est béante, et trés douloureuse. Je te laisse, brièvement, je pars agoniser dans mon coin, devant un bon film, donc pas charlie et la chocolaterie...
moi je m'en fiche du film, tant qu'il y a Kate, je regarde et j'envie ses formes parfaites et son jeu d'actrice!
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