.

Pièce Sombre :

.

Salle des Archives :

Les films...
Qu'ils nous permettent de nous évader, qu'ils nous fassent rêver, rire, pleurer ou qu'ils nous irritent au plus haut point, ils sont l'émotion à l'état pur...
Alors Moa, je veux en parler, partager et avoir ton avis, Ô Hôte Curieux !

Quant à la lecture, plaisir solitaire, je découvre peu à peu que chacun recherche quelque chose de différent en ouvrant un livre... Quoi ? Telle est la question...
Je ferai ici un compte-rendu absolument pas objectif des livres qui se sont soumis à ma pupille...

.


24 mars 2011

Passent les Heures

Roman "classique"
.
Les Heures
de Michael Cunningham
.
Pocket Poche (oui, je lis beaucoup en poche…) (même si l’image est du Belfond, que de contradictions !)
224 pages
.
2001
.
.
*****
 .
.
Il m’est difficile d’entamer ce roman sans avoir en tête la représentation de la Grande Toile, que veux-tu, l’un découle de l’autre en ce qui me concerne, et l’autre découle de l’un en ce qui les concerne.
.
On y suit toujours ces trois destins croisés, passant d’une époque à l’autre, d’une vie de femme à une autre, d’un désespoir à une vie terriblement écrite par d’autres…
Il y a Virginia Woolf, l’écrivain, hantée par la fin de la vie ; il y a Laura Brown, la gentille mère de famille des années 50, hantée par la vie qu’elle aurait aimé avoir et qu’elle n’aura jamais le courage de saisir ; il y a Clarissa Dalloway, ou plutôt son incarnation moderne, celle qui « organise des réceptions ».
La mort, omniprésente, pourrait être la quatrième héroïne, dans un livre plein de réflexions sur le monde, sur le courage qu’il faut pour entrer dans la vie…
.
« Oui, pense Clarissa, il est temps que le jour prenne fin. Nous donnons nos réceptions : nous abandonnons nos familles pour vivre seul au Canada ; nous nous escrimons à écrire des livres qui ne changent pas la face du monde, malgré nos dons et nos efforts obstinés, nos espoirs les plus extravagants. Nous menons nos vies, nous nous faisons ce que nous avons à faire, et puis nous dormons – c’est aussi simple et banal que cela. Certains se jettent par la fenêtre ou se noient ou avalent des pilules ; plus nombreux sont ceux qui meurent par accident ; et la plupart d’entre nous, la vaste majorité, est lentement dévorée par une maladie ou, avec beaucoup de chance, par le temps seul. Mais il y a ceci pour nous consoler : une heure ici ou là pendant laquelle notre vie, contre toute attente, s’épanouit et nous offre tout ce dont nous avons jamais rêvé, même si nous savons tous, à l’exception des enfants (et peut-être eux aussi) que ces heures seront inévitablement suivies d’autres, ô combien plus sombres et plus ardues. Pourtant, nous chérissons la ville, le matin ; nous voudrions, plus que tout, en avoir davantage.
Le ciel seul sait pourquoi nous l’aimons autant. »
.
Je crois que j’ai déjà tout dit sur cette histoire, que ce soit ici ou … Ce qui est ennuyeux, parce que maintenant, je sèche…
.
Juste je pourrais dire que l’un étant la représentation parfaite de l’autre, j’avais plus en tête le film qu’autre chose… Pour une fois, je n’aurais peut-être pas du, mais bon, tant pis hein !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

bon là, tu va penser que je suis anti-livre, mais j'ai vu que le film aussi! que j'ai bien aimé, même si c'est pas trop mon style en fait.

PetitChap a dit…

Bon, il faut vraiment que je ré-essaie de le lire... mais il me faut absolument lire Mrs Dalloway avant.