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Les films...
Qu'ils nous permettent de nous évader, qu'ils nous fassent rêver, rire, pleurer ou qu'ils nous irritent au plus haut point, ils sont l'émotion à l'état pur...
Alors Moa, je veux en parler, partager et avoir ton avis, Ô Hôte Curieux !

Quant à la lecture, plaisir solitaire, je découvre peu à peu que chacun recherche quelque chose de différent en ouvrant un livre... Quoi ? Telle est la question...
Je ferai ici un compte-rendu absolument pas objectif des livres qui se sont soumis à ma pupille...

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24 avr. 2013

Deux Lunes

Uchronie


1Q84
de Haruki Murakami

Belfond

2011

env. 1500 pages en tout.


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Succès littéraire annoncé ! C'est fou le nombre d'exemplaires que j'ai emballé pour Noël ! Alors forcément, ça a piqué ma curiosité...

De Murakami, je n'avais lu qu'un livre : Sommeil, dont je n'ai pas fait de critique ici parce que... parce qu'il m'avait largué, et que j'aime pas ça, être larguée !
Alors pourquoi, vas-tu me demander avec raison, Ô Hôte Attentionné, pourquoi te borner à lire autre chose de ce monsieur pas tout seul dans sa tête ? Ben, vais-je te répondre, parce qu'il ne faut pas rester sur une défaite, parce qu'il ne faut pas partir avec des idées toutes faites, ce n'est pas bien.

Alors j'ai suivi l'engouement mondial, et me suis laissée porter par les notes de la Sinfonietta de Janacèk au rythme lancinant des aventures de Tengo et Aomamé.
Aomamé, femme fatale, professeur de sport et tueuse à gage lors de son temps libre, et Tengo, écrivain amateur qui va se retrouver malgré lui dans une frauduleuse histoire de ghost writer. Parce qu'à la base, il y a Fukaéri, "jolie jeune fille de 17 ans" qui a écrit une histoire, son histoire, parlant d'un monde où brillent deux lunes, où les Little People forment des chrysalides de l'air, où certains reçoivent et d'autres perçoivent...
Un monde qui va se matérialiser devant nos (leurs) yeux ébahis et remplis d'incompréhension.

J'ai aimé le synopsis, mais le résultat fut... étonnant.
En fait, mon problème vient que j'aime pas être baladée sans obtenir de réponse. Ici, on nage en plein dedans ! Dans cette manie de nous faire apercevoir avec ingéniosité un monde étrange où règne une atmosphère pesante à l'arrière goût surnaturel et de nous retirer tout de suite le pain de la bouche.
Monde parallèle ? Monde fantasmé ? Monde tiré du pouvoir de la littérature ?
Pour le savoir... Il faudra miser sur notre imagination.

Au final, ça aurait pu être bien, si les innombrables répétitions ne plombaient pas le récit déjà bien lent. Alors je ne sais pas si c'est la traduction qui veut ça, mais le troisième tome fut on ne peut plus déplaisant et rébarbatif. Comme s'il fallait le plus en dire sans parler du cœur même du scénario...

Une grosse déception donc, qui ne fait que nous souffler les prémices d'une illusion. On y parle de beaucoup de choses, de temporalité, d'univers mouvant, de destin croisé, de symptômes magiques, mais on ne creuse rien, on nous laisse le choix, peut-être un peu trop à mon goût.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Having read this I thought it was rather enlightening.
I appreciate you taking the time and effort to put this informative article together.
I once again find myself spending way too much time
both reading and leaving comments. But so what, it was still
worth it!

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PetitChap a dit…

J'ai pas totalement disparu, hein... Mais pfff, j'arrive pas à trouver le temps pour les blogs... Ce qui est fort dommage parce que j'ai lu tout un tas de bouquins qui auraient mérité un billet de blog.

J'ai jamais rien lu de Murakami, donc pas lu les 1Q84. Mais franchement, je trouve que ça a l'air chiant à crever, et ton billet ne fait que confirmer mon sentiment. Je vais donc gentiment passer mon chemin sans me pencher là dessus.

Ca va toi ?

Poncho a dit…

Ahh Murakami!! Lenteur, longueur, et tout ça à chaque pour en apprendre si peu. Je peux comprendre que ce soit perturbant, ce l'est pour moi à chaque fois à tel point que je dois m'y reprenre à 2 ou fois pour finir un de ses romans. C'est d'ailleurs pour ça que je ne me suis pas encore attaqué au pavé qu'est 1Q84.
Mais au final, j'apprécie toujours cette part de liberté qu'il nous laisse.
Le fait de le lire en anglais y change peut-être quelque chose côté traduction, même si j'y retrouve tout ce que tu décris.

Elbereth a dit…

>>> Tout d'abord, bienvenue Poncho !
Il est vrai que question liberté, on est servi, mais j'avoue que là, j'ai davantage eu l'impression d'une flemme de pas se mouiller qu'une volonté de laisser au lecteur la liberté de choisir une fin...
Oui, c'est une attaque personnelle envers M. Murakami.^^

Je ne suis pas son cerveau, je ne puis comprendre tout ce qui s'y passe, alors pour la suite, je vais m'abstenir de m'y casser mes derniers neurones restants !

Luxie a dit…

et pourtant quand on lit ton article, ça a l'air sympa comme ça! moi j'avais bien aimé Sommeil, même si ça ne se termine pas bien…
Je pense que ces histoires d'amour et la lenteur du récit, la description d'un quotidien somme toute banal où parfois du merveilleux ou du fantastique apparaît d'on ne sait où font partie de la littérature japonaise.
Je l'avais retrouvé aussi dans La course au mouton sauvage de Murakami, pareil, faut vraiment s'immerger… Mais il est peut-être plus facile d'accès que 1Q84.
Sinon Je reviendrai avec la pluie de Takuji Ichikawa, c'était très beau et poétique, et j'avais bien aimé Dur, dur de Banana Yoshimoto aussi.