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Pièce Sombre :

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Salle des Archives :

Les films...
Qu'ils nous permettent de nous évader, qu'ils nous fassent rêver, rire, pleurer ou qu'ils nous irritent au plus haut point, ils sont l'émotion à l'état pur...
Alors Moa, je veux en parler, partager et avoir ton avis, Ô Hôte Curieux !

Quant à la lecture, plaisir solitaire, je découvre peu à peu que chacun recherche quelque chose de différent en ouvrant un livre... Quoi ? Telle est la question...
Je ferai ici un compte-rendu absolument pas objectif des livres qui se sont soumis à ma pupille...

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24 mai 2011

Surréaliste Métrage

En hommage au dernier Disney que je n'ai absolument pas intention d'aller voir, et ce, malgré mon AmuUurrr inconditionnel d'un certain moustachu, voilà :
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Destino
de Salvador Dali & Walt Disney

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Il s'agit d'un travail passionné issu d'une collaboration entre les deux hommes en 1946. Les quelques scènes cependant abandonnées, c'est le neveu de ce cher Walt, actuellement dirigeant de la firme Disney, qui dépoussière la chose et la présente pour la première fois au public au Festival international du film d'animation d'Annecy en 2003.
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Poétique, mais surtout surréaliste, à ce point éloigné de Mickey, attends que je te laisse découvrir, Ô Adoré...
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4 mai 2011

Première Apocalypse

Roman de SF
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Le Monde Englouti
de James Graham Ballard
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J'ai lu
250 pages
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1989
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Même si mon édition est toute pourrie, datant de 20 ans quand même, ça nous rajeunit pas tout ça, il y a des choses dans ce roman que je ne pourrais - et surtout ne voudrais - jamais oublier.
Aaaah douce apocalypse décrite ici ! Comme tu es terriblement effrayante et si magistralement envoutante...
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Entrant dans une série de quatre romans mettant en scène différentes anticipations, le Monde Englouti, comme son nom l'indique, Ô Perspicace Hôte, nous plonge littéralement dans l'ondée sombre et infecte qui recouvre désormais la Terre. Suite à quelques déboires qui ne sont guère essentiels, notre chère planète bleue se retrouve ensevelie sous l'océan. Seuls les plus hauts buildings dépassent encore à la surface, offrant quelques endroits secs aux survivants qui ont désormais prit l'habitude d'un tel mode de vie. Le climat tropical règne désormais en maitre, apportant son lot de chaleur étouffante et de pluies diluviennes. La régression est à l'oeuvre, dans ce monde dévasté et préhistorique, en proie aux reptiles géants qui reprennent leur droit sur une nature hostile, beaucoup plus adaptés à ce monde que les pauvres humains devant à présent payer les erreurs de leurs aïeux.
Le climatologue Kerans fait partie d'une expédition scientifique sur le site englouti d'une ancienne capitale. Mais alors que celle-ci touche à sa fin et que chacun s'apprète a faire ses valises, l'homme se retrouve en proie à d'étranges rêves mettant en scène l'objet-même de leur malheur : le soleil, astre si solidement  implacable et pourtant à ce point porteur de vie et d'un passé qui semble vouloir revenir toquer à leur porte...
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S'en suit une longue aventure, qui ressemble, à mon sens, à une quête initiatique, une volonté désespérée de l'Homme voulant se faire une place dans un monde fantasmatique et voluptueux qui vivrait très bien sans lui.
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Sur un final parfaitement grandiose, Ballard nous laisse une image absolument magnifique qui a du faire rêver plus d'un dessinateur. Je te dis ça parce que plusieurs fois dans cette lecture, j'ai profondément regretté de n'avoir aucun talent du coup de crayon ! Il est des images mentales, de ce pouvoir des mots qui nous transporte vers un ailleurs incertain et pourtant familier ; et c'est ceci, ce palace Naturel et sauvage, cette jungle luxuriante entrecoupée par-ci par-là d'un océan noir et vaseux, entourant lentement mais sûrement de ses griffes d'acier l'Homme, petit, impuissant, mais pourtant audacieux dans sa quête mentale d'un ailleurs indescriptible, que je voudrais garder gravé dans ma mémoire.
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Quand je te dis que l'apocalypse a quelque chose de grand... Ce roman en est une des plus belles descriptions.