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avec Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio...
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16 janvier 2013
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1859. Etats-Unis.
Le docteur Schultz, ancien dentiste allemand reconverti en chasseur de primes, achète Django, afin de pouvoir boucler un contrat : tuer les frères Brittle. C'est un léger problème qui le pousse à faire équipe avec cet esclave, puisqu'il ne sait pas à quoi ressemblent lesdits frères ; Django, si. A la fin du contrat, le docteur promet la liberté à son collègue.
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Les voilà donc partis en quête de corps bientôt refroidis et d'argent, les faisant crapahuter du Nord au Sud, visitant toutes les plantations du pays. En cours de route, Django apprend au docteur qu'il est marié à Brumhilda et qu'il souhaite évidemment par dessus tout la retrouver. A quoi sert sa liberté autrement ? En entendant ce nom (Brumhilda), Schultz tique : ses anciens maitres étaient allemands !
Se sentant plus ou moins responsable et concerné par cette histoire d'amour malheureuse aux teintes germaniques, il prend la décision mal vue d'aider Django dans sa quête...
Quête qui va mener notre fine équipe vers Calvin Candie, le plus puissant maitre d'une plantation (de coton il me semble) au Mississippi, amateur à ses heures d'espagnol et de lutte (pas gréco-romaine ni espagnole, mais une variante qui se finit dans le sang, normal avec Tarantino...).
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C'est un fait, en général, je ne suis pas fan de ce réalisateur ; quand ça gicle et que ça éclabousse, j'aime pas. Et puis les western, c'est pas mon truc non plus. On ne va pas se mentir. (mais qu'est-ce que tu fous là alors ?... Sais po...) Mais là, c'est passé plus subtilement que d'habitude !
Non, subtilement n'est pas le mot.
C'est mieux passé quoi !
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Bien que le film aie des longueurs (parfois de très longues), je suis tombée sous le charme du barbu, alias Schultz le dentiste, qui, avec son éducation et ses manières délicates et enrobées de tuer un homme m'a fait chavirer. Tout est dans le verbe et l'Etiquette. J'adôreuh !
Lui qui était également le méchant nazi dans Inglorious Basterds, lui qui m'avait trop fait peur et suer à grosses gouttes, lui que j'avais haï et eu en horreur... est aussi charmant que charmeur, intelligent et drôle, attachant et grand. Comme quoi, il ne faut pas se fier à la première rencontre !
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A mon avis (ou plutôt, selon mon regard corrompu) c'est bien lui qui est l'intérêt du film, Django et l'engagement contre la pratique de l'esclavagisme et ses déboires passant après. Et puis le musclé Leo est assez bien lui aussi. En fait, il y a beaucoup de points positifs dans ce film, même si je ne me suis toujours pas convertie à la sauce Tarantino, je dois avouer que je suis relativement sortie relativement surprise (en bien).
1 commentaire:
Hello la miss, selon moi, ce n'est pas - et de loin - le meilleur Tarantino. Je lui préfère grandement Jackie Brown (qui pour moi est carrément un chef d'oeuvre), Pulp Fiction et Unglorious Bastards (deux très bons films. Mais c'est sur que c'est tout de même mieux que Boulevard de la mort et Kill Bill (qui sont deux grosses déceptions). Bref, un Tarantino moyen, chose qu'il n'avait pas fait jusqu'à présent.
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