Roman de fantasy
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Le Silmarillion
de JRR Tolkien
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Pocket
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479 pages
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2004
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Un monument.
Je n'ai pas vraiment eu pour habitude de faire une chronique sur le maitre de la Fantasy, incapable je crois de pouvoir relater les choses comme elles sont, aussi je pense être brève pour celle-ci.
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Un monument.
Un monument nous fait face.
Lorsque l'on plonge dans les lignes du Silmarillion, nous sommes frappés par la qualité et la finesse de l'écriture, mais également du fond.
Car on y relate la création des Terres du Milieu, rien que ça. Si au début il n'y avait rien, Ilùvatar a décidé de créer la Musique. De là découlent les Premiers Jours... Et le Silmarillion.
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Un monument, certes, mais encore ?
C'est un récit épique moyenâgeux mêlant magie et dieux.
C'est la Chanson de Roland mettant en scène les intrigues de l'Olympe.
C'est la Chanson des Nibelungen et la Bible.
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Le Silmarillion, c'est un colosse aux pieds de marbre, c'est la base de l'Œuvre...
Je n'ai rien à ajouter.
5 commentaires:
Ça fait des années que mon Bûcheron me tanne pour que je le lise. Il tient le même discours que toi : un MONUMENT expliquant LE monument... Mais je vais devoir repousser encore cette lecture, j'en ai beaucoup trop à lire avant !!
>>> Je l'ai déjà dit, mais ton Bûcheron est quelqu'un de bien.^^
Bon, je vais faire mon coming out, moi grand lecteur et grand visionneur de SF, je déteste cet autre genre littéraire qu'est l'héroïc fantasy! Et j'enrage d'ailleurs de voir les rayons de mes deux librairies préférées, intitulés "science fiction" et en fait emplis d'héroïc fantasy ... et aussi de fantastique façon vampires ou magiciens. Mais là n'est pas le sujet.
Pourquoi ce rejet de l'HF? ... et là tu vas hurler encore plus, je crois bien que c'est à cause de Tolkien lui-même. J'ai essayé par trois fois, à trois différentes périodes de ma vie, de lire le Seigneur des Anneaux. Et par trois fois, le résultat fut le même, le livre m'est tombé des mains. Je n'accroche pas à son style, trop ampoulé. Je n'accroche pas non plus à son univers, les elfes, les nains, le précieux, etc ... Et je n'arrive pas non plus à voir dans ce roman l'allégorie de la guerre de 14 que ses exégètes y voient. Bref, je ne suis pas quelqu'un de bien! :-)
Désolé.
PS : En fait le seul roman d'HF, qui fait 7 volumes si je me souviens bien, que j'ai apprécié est "Les portes de la mort". Tout ça à cause d'un ressort scénaristique bluffant : Le début du 1er tome est quasiment entièrement dédié à un héros, Hugues La Main. L'ambiance est plus "pistolero" qu'autre chose, le style coule bien, on s'attache au personnage ... et celui-ci se fait tuer! Avant même la moitié du 1er tome! Là, on se dit qu'on ne va pas être déçu par la suite et, c'est un fait, on n'est pas déçu.
>>> Tu pourrais être un peu plus délicat, jeune Kriss, lorsque tu dis des paroles obscènes !
En ce qui concerne la différence entre SF et Fantasy, il est évident qu'elle est énOrme, mais il serait bien trop compliqué car trop ardu en justifications de séparer ces deux genres sur les étagères pour la simple et bonne raison que la plupart des gens qui dépensent leur argent ne font pas la différence et s'en tamponnent le coquillard.
Bref.
Le SdA, je l'ai lu il y a longtemps, il faudrait que je m'y replonge un de ces jours, histoire d'avoir une vision peut-être un peu plus mature que celle que j'ai eu à l'époque. Mais j'avoue que la guerre 14-18 évoquée, le racisme sous-jacent déploré, tout cela ne m'a pas frappée, et je ne vois pas pourquoi (et ne verrai jamais, ce doit être à cause de mes œillères qui m'empêchent de comprendre la vie) une histoire posée dans un autre monde devrait forcément avoir des corrélations avec le nôtre... Ça me dépasse. Pire : ça m'ennuie.
Après, en ce qui concerne la forme du chef d’œuvre, je le concède : les descriptions sont parfois assez longues. Mais nous avons crié au génie lorsque Zola s'est mit à écrire...
Ensuite, le Silmarillion n'est pas le SdA, il est pire ! ;) hihi
Mais je peux comprendre qu'on n'aime pas le style de Tolkien. J'ai eu énormément de mal à lire le Silmarillion, qu'on ne peut pas poser plus d'une journée sinon on est perdu, mais force est de constater que lorsqu'on a tourné la dernière page, on se sent fort, imprégné que nous sommes par la grandeur et la beauté des mots... Ca ne s'explique pas, ça se savoure, ça se déguste... La force de l'écriture déployée dans toute sa splendeur, c'est dans cet ouvrage que je l'ai trouvé, pas dans un autre.
Personnellement, ce qui m'a fasciné quand j'ai découvert le Silmarillion, ce n'est pas le style qui je l'accorde à Kriss est, si tenté qu'il y ait un style, pour le moins pesant mais bien de découvrir tout l'univers que Tolkien a créé.
Car le Silmarillion, c'est un récit (très décousu puisqu'il s'agit en fait des notes de Tolkien) mais ce sont aussi quantité de cartes, arbres génalogiques, almanachs, index et manuel de langues, c'est un univers entier que Tolkien a créer à partir d'éléments des contes et légendes pour en faire un tout cohérent.
En bref Illuvatar créant la Terre du Milieu par son simple chant.
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